Nathalie Tamarindo signe la méthode Body Bloom : "La force du mouvement. Autrement"

"The self consists of a soul, a body and a garment". James © Photo Alon Assouline

L e succès de Nathalie Tamarindo sur la Côte d'Azur tient à son profil de coach particulièrement atypique : sportive et ex-danseuse, elle a connu les souffrances et les joies de la guérison de deux cancers successifs. Elle est sortie de ces épreuves plus belle et plus forte que jamais, et a mis en place une nouvelle approche du sport : le Body Bloom. « La force du mouvement. Autrement ». 

Un coaching différent et visionnaire qui nous intéresse tous. Surtout en cette période de pandémie où nous sommes un peu stressés physiquement et mentalement ! Nathalie Tamarindo propose à ses clients, hommes et femmes, de les rendre plus forts. Et plus féminines dans le cas des femmes. Sa méthode Body Bloom combine des disciplines complémentaires qui agissent sur le corps et l'esprit. Une nouvelle approche de l'intelligence du corps !

 

J’ai mis en place des formules de remise en forme ou de préparation sportive, et d’autres, plus liées à “l’expression de soi”, comme la formule "féminine express". Dans la vie, l’attitude et la posture jouent un rôle fondamental.

 

cover mitrano« Pendant la leçon, j’enseigne aux femmes à utiliser leur corps et la posture comme expression d’élégance et de féminité ; arriver à un rendez-vous ou à un cocktail mondain, s’asseoir sur un canapé ou marcher dans la rue, tout se travaille. »

On a tout compris, Nathalie Tamarindo nous remodèle en profondeur. 

On l’imagine sur les plages de Los Angeles ou à Central Park avec ses accessoires de fitness sous le bras… eh bien non, c’est sur la Côte d’Azur qu’elle a décidé il y a quinze ans d’ancrer son tapis ! Volant d’un rendez-vous à l’autre comme une magicienne du bien-être. On a envie de lui ressembler, d’être élancée et féminine comme elle, mais surtout d’affronter la vie avec plus de force grâce à son coaching. Pas de salle, des rendez-vous sur mesure à la maison, au bureau ou dans la nature. De Monaco à Saint-Tropez on se l’arrache !

QualityMonaco a rencontré Nathalie Tamarindo pour comprendre son parcours et les raisons de son succès.

 

tamarindo"Grace is a harmony of movements; beauty is a harmony of features. "François de Reynaud de Montlosier © Photo Alon Assouline

Comment avez-vous découvert votre force?

« Je ne sais pas si on peut vraiment parler de force à l’adolescence mais c’est l’été de mes 17 ans que j’ai eu ma première réflexion concernant la question. Ma mère m’avait envoyée en tant que jeune fille au pair au Club Med de Djerba en qualité d’animatrice en danse. Aussitôt arrivée, aussitôt mise sur une scène devant une centaine de participants. J’ai été pétrifiée dix secondes avant de me lancer dans l’arène. Je me souviens de l’extase ressentie en voyant mon public se déchaîner. Je me suis découverte audacieuse et forte. Lorsque le chef de village a découvert que je n’étais pas majeure, je me suis rendue indispensable à tous les spectacles du soir afin qu’il me garde toute la saison. »

 

« Cette expérience m’a fait prendre conscience que je n’étais pas une suiveuse mais une meneuse : je pense avoir eu la volonté de défier chacune des épreuves de ma vie de façon positive à partir de cet instant. »

 

On dit de vous que vous faite de la haute couture du fitness et du coaching ; pouvez-vous nous expliquer ?

 « J'aime beaucoup le terme "haute couture", car chacun de mes clients est unique et j’adopte une formule personnalisée. Ma méthode ne se limite pas au sport, d’où le mot coaching : au-delà de l’apparence, de la silhouette et des muscles, je souhaite vraiment faire resurgir la force et l’élégance qui sommeille en chacun de mes clients. » 

Vous avez étudié la danse jazz et la danse classique à l’École Internationale de Danse Rosella Hightower. Aujourd’hui, vous êtes parmi les coachs les plus recherchées de toute la Côte d’Azur. Comment la danse a-t-elle influencé le développement de votre méthode ? 

« Je pratique la danse depuis l’âge de 5 ans. Pour moi, elle n’est pas qu’une simple activité sportive : c’est un art. Elle a été aussi une école de la vie pour les dépassements et les réflexions qu’elle a occasionnéś. Mon premier professeur, Henriette Jambro, m’a donné le goût du travail du corps : répéter encore et encore des exercices afin que le corps se mette au service du rythme, de l’expression et des sentiments. Que la danse soit classique, contemporaine ou jazz, notre corps est l’instrument d’un message que l’on délivre au public. Je demande à mes clients de s’investir dans leur travail avec moi car j’ai appris très tôt qu’une juste exécution et interprétation, et donc le résultat souhaité, ne pouvaient venir que par un travail consciencieux et régulier. Le corps se muscle, la silhouette s’allonge, les gestes deviennent gracieux. Il faut aller découvrir les possibilités de son corps sans relâche. La souffrance physique fait partie intégrante de la danse. La danseuse apprend à dompter son mental pour dépasser la douleur, se remettre en question et s’accepter tel qu’elle est face au miroir qui est omniprésent. J’essaie de transmettre cela à mes clients qui, tout comme nous, professionnels, doivent travailler leur mental pour ne pas céder à la flemme ou à l’envie de renoncer. » 

Vous parlez de miroir, aujourd’hui Instagram nous pousse à modifier notre image et ne plus être celle du miroir ; n’est-ce pas une nouvelle forme de non-acceptation ?

« Je veux rendre hommage à deux grandes femmes. Tout d’abord, Mme Rosella Hightower, qui a été exceptionnellement bienveillante à mon égard lors de mon professorat de danse au sein de son école. Elle m’a poussée vers mon expression personnelle et à danser la part sombre qui vivait en moi. À 19 ans, je virevoltais dans une sorte de « perditude » face à des rapports familiaux compliqués. 

J’étais par ailleurs complexée par une poitrine que je jugeais trop généreuse et c’est Monica Saez, mon professeur de danse jazz qui m’a appris à m’imposer avec mes formes, les critères physiques étant moins contraignants dans le jazz. Elle avait elle-même cette capacité à attirer les regards lorsqu’elle entrait dans une pièce. Je dois ajouter que, avant d’entrer à l’école de Rosella Hightower, j’ai suivi mon cursus scolaire classique jusqu’au bac dans une école de théâtre et que cela m’a beaucoup appris aussi sur moi-même et sur les autres. »

tamarindo"He who triumphs over himself possesses strength. Lao-Tseu" © Photo Alon Assouline

Pouvez-vous nous raconter un souvenir de danseuse qui vous a appris à vous imposer, comme vous l’enseignez dans vos cours de coaching ?

 « Je me souviens de mon premier cours avec Mme Saëz, j’avais tout juste 19 ans. Une fille me marcha sur les pieds lors d’une chorégraphie. Elle avait alors arrêté la musique en me demandant de marcher sur les pieds de cette fille devant une classe d’une trentaine d’inconnus ! Ensuite, elle m’a demandé de me mettre en première ligne et de ne jamais laisser quelqu’un d’autre prendre ma place ou me marcher sur les pieds. Cette femme était pour moi comme une lionne en action, elle m’indiquait à sa manière la voie sage et esthétique du rugissement profond que je devais pousser en dansant. Le moyen par lequel la laideur pouvait engendrer la beauté, le même qui permettait au mal de s’exprimer pour devenir art. »

Vous dites souvent que votre méthode aide à améliorer l’endurance et à dompter une partie du stress ; cela aussi vous a été enseigné par la danse ?

« Oui, en effet. J’ai appris la persévérance lorsque j’ai eu mon premier cancer grâce à une autre de mes professeures de danse : Karine Plantadit, devenue danseuse chez Alvin Ailey à New York. Elle enseigne un jazz danse qui vient du fond de vos tripes avec des mouvements très inspirés. Mais je dois aussi beaucoup à̀ mon dernier professeur, Christophe Duveau-Villéger, disciple de Wilfride Piollet, qui m’a enseigné sa méthode ‘Aesthésique’, une pratique corporelle qui permet de développer une meilleure gestion du stress, un travail de coordination pour perfectionner le geste et la posture et une écoute de soi plus profonde pour optimiser l’équilibre physique et mental. »

tamarindo"To write freedom on the edge of a beach is already to have the freedom to write it. Even if the sea erases this word: freedom remains." Jean-Michel Wyl © Photo Alon Assouline

Avant de devenir coach de l’élite de la côte d’Azur, vous avez enseigné la danse à des jeunes pendant plus de dix ans ; qu’est-ce qui vous a poussée à changer de voie ?

«  Si j’ai obtenu le professorat à 19 ans, j’ai appris le métier d’enseignante en le pratiquant notamment auprès de jeunes élèves. J’ai aimé transmettre les valeurs que l’on m’avait enseignées : le travail du corps, la discipline et l’expression de soi. Dans les années 2000, les modes ont évolué vers la street dance, le hip-hop, et mes élèves attendaient de la danse quelque chose de plus distrayant. Je n’ai pas su adhérer à ces nouvelles modes et j’ai alors changé de route. J’ai fait évoluer mon activité avec l’entraînement fitness sur les machines trendy de l’époque, les Power Plate. »

 

« Les femmes voulaient travailler avec moi car elles voulaient un corps longiligne, tonique et gracieux. Après des années de cours collectifs et privés, j’ai réalisé que ce n’étaient pas les machines à la mode. »

 

« J’ai alors ouvert mon Health Club au Palm Beach à Cannes. Face à la mer, c’était l’écrin idéal pour mettre en scène tout ce qui me paraissait favorable à la remise en forme. Consciente que je n’avais plus de futurs danseurs entre les mains, j’ai adapté mon travail en y mettant tout ce que je considérais comme essentiel pour l’obtention de résultats pérennes en un temps relativement bref. »

Avez-vous une technique spéciale en tant que coach de fitness ?

« Ma recette réside dans la pluridiscipline : travailler le cœur (cardio), s’assurer que la posture soit solide en développant les muscles profonds (grâce au Pilates, à la barre au sol et au yoga), mais aussi les muscles plus superficiels pour le “finish” de la silhouette (travail aérobic). J’insiste sur la connaissance du corps et sur la compré́hension fondamentale de ce que le corps accomplit lors des exercices. »

Outre votre méthode, c’est votre esprit qui attire et retient vos clients ; vous pouvez nous en parler ? 

« Mes méthodes d’enseignement sont efficaces car elles sont simples. Loin des modes vantant des résultats spectaculaires, j’essaie de partager avec mes élèves ce que j’ai retenu au cours de mon apprentissage : le travail, la persévérance et le dépassement de soi. Positiver, encourager, comprendre, écouter, faire rêver, croire, fixer des objectifs concrets sont autant d’atouts que j’essaie de mettre en avant afin que mes élèves ne baissent jamais les bras. »

On parle souvent de votre capacité d’observation et de compréhension des autres ; n’est ce pas là le secret de votre succès ?

« J’ai appris à détecter certains codes. Je sais et ressens lorsque mes élèves ne vont pas bien, lorsque leur concentration n’est plus là, lorsqu’ils sont lassés de leur quotidien, épuisés, contrariés par leurs problèmes. Mon empathie est réglée sur le curseur max mais cela fait partie de mon job de les pousser. Je n’ai jamais préparé mes cours, préférant me régler sur l’énergie ponctuelle d’une séance collective ou selon l’humeur lorsqu’il s’agit d’une séance individuelle. Je veux profiter de chaque occasion ou énergie pour partager un enseignement bénéfique et constructif. » 

Vous avez souffert deux fois de tumeurs. Vous avez combattu et vous avez vaincu, en pratiquant la gymnastique et la danse. C’est merveilleux ! Expliquez nous !

« L’annonce d’un cancer est un véritable coup de massue. Il y a toujours deux options face à l’onde de choc : baisser les bras, ou se retrousser les manches. Je ne pouvais décemment pas abandonner face au combat qui se présentait alors que je demande quotidiennement à mes élèves de s’accrocher pour leur propre dépassement ! Donc je me suis battue. Le premier cancer était musculaire, on m’a fait l’ablation du grand fessier, une sentence lourde après avoir travaillé si dur mon posté́rieur ! Je suis allée quotidiennement à la piscine, j’ai nagé tous les jours en bassin avec mes palmes pour recréer mon muscle. Je suis fière de porter mes leggings comme si ce cauchemar n’avait jamais exister. Le cancer du sein m’ a affectée par des traitements de chimiothérapie lourds, fatigants, et parfois démoralisants. Je suis devenue ma propre élève, expérimentant tous les conseils que j’aurais pu donner aux autres. » 

 

Vous avez donc mis au point votre propre plan de bataille. Même si chaque personne a sa propre technique d’autoguérison, pouvez-vous nous expliquer qu’elle a été la vôtre ?

« Tout d’abord l’alimentation. Elle fait partie intégrante du bon développement de notre métabolisme. Dixit mon onconutritionniste de l’Arche de Nice : Il faut manger tous les groupes de produits par repas (laitiers, protéines, farineux, fruits, oléagineux), ce que je faisais déjà. Je bannis les régimes qui ne sont absolument pas adaptés à notre manière de vivre et qui créent de fausses idées dans les résultats physiques et métaboliques. Ensuite le sport : je n’ai jamais cessé de pratiquer l’exercice physique, très important pour la sudation et donc l’évacuation des toxines, sans oublier le facteur dopant des hormones, source d’énergie et anti-inflammatoire naturel. Le physique et le mental étaient donc mes deux atouts les plus fidèles. » 

tamarindo"All prayer is light and strength."  Benoit Desforêts © Photo Alon Assouline

La perte de votre magnifique chevelure a dû être une épreuve angoissante, comme pour beaucoup de femmes ?

« Au contraire, j’en ai fait une expérience intéressante. Elle est souvent diabolisée à tort car à moi elle m’est apparue comme une mise à nu intérieure constructive. Après avoir passé autant d’années devant des miroirs pour parvenir à̀ l’acceptation de mon image, vint l’épreuve de la mise à nu ! J’ai transcendé l’épreuve en refusant les perruques afin de transmettre un message moins négatif aux femmes qui vivent ou devront vivre cette épreuve. Voilà une belle occasion de vous réinventer, et de surmonter le regard des autres. »

Tout comme l’actrice Angelina Jolie, on vous a annoncé que vous étiez porteuse du gène BRCA1 ; comment faites-vous pour supporter toutes ces épreuves au niveau émotionnel ?

« Je suis une inconditionnelle de cette phrase d’André Gide : “Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions” ! Je suis déjà très organisée pour affronter cette petite bataille avec mon système GPS (générateur de positivité et de succès) ! Toutes ces épreuves m’ont donné l’opportunité de découvrir que le corps et le mental ne peuvent pas tout faire si l’émotionnel n’est pas exprimé. Une carapace bien épaisse, une plastique travaillée durement et un sourire affiché́ en toute circonstance dissimulaient et retenaient le pire : les émotions négatives accumulées depuis tant d’années. »

 

J’ai lu de longues études sur les neurosciences, notamment celles du Dr Servan-Schreiber et j’en suis arrivée à une conclusion personnelle : si le corps parvient à se dérégler avec les maladies, il doit y avoir un moyen de le programmer en sens inverse.

 

“ Sur le conseil de mon amie écrivain Andrea Novick, j’ai consigné sur un cahier à spirale chacune de mes blessures passées. Ensuite, l’acupuncteur Dr Thierry Delmarre m’a aidée à jeter les émotions négatives, véritables poisons pour l’organisme. Je suis convaincue que l’équilibre corps-cœur-mental est le trio gagnant pour recouvrer sa santé et pour la doper. Je voudrais alerter sur la propagation des charlatans en tout genre qui proposent sur les réseaux sociaux pléthore de remèdes et thérapies miracles, de formations aléatoires, pseudo encadrement psychologique et développement personnel ! Allez voir des gens expérimentés, diplômés et à votre écoute. ”

Votre méthode contribue au renforcement des muscles, mais aussi au renforcement mental ; comment y parvenez-vous ?

«J’insiste beaucoup durant mes séances sur la compréhension du corps ainsi que sur̀ la “conscientisation” du travail. Lorsque cela est acquis, mes élèves comprennent rapidement que les résultats dépendent uniquement de la volonté qu’ils veulent y mettre et des objectifs qu’ils se fixent eux-mêmes. »

Avec les femmes, vous vous consacrez au développement de la force et de la féminité. Et avec les hommes, comment faites-vous pour contribuer au développement d’une masculinité saine et équilibrée ? 

« Je pense que les hommes qui participent à mes cours apprécient la rigueur que j’impose et comprennent que la posture est tout aussi importante pour eux. Avec les hommes, c’est surtout le dépassement mental qui entre en jeu. J’ai appris de mes professeurs de danse ce qui m’intéressait. La grâce et la féminité sont des atouts qui me plaisent et que je suis fière d’avoir acquis avec les années, et j’ai conservé le maintien et le port du travail de la danse. Ma silhouette est longiligne et je suis vive et tonique car c’est ma façon de travailler mon corps et de faire travailler les muscles. Le travail quotidien avec le miroir m’a pousséé à des exigences envers moi-même : j’ai toujours considéré qu’il était plus agréable de m’observer lumineuse et bien présentée que débraillée avec les cheveux en pétard. Le corps devient ce qu’on exige de lui. Je répète chaque jour à mes élèves femmes : “Tenez-vous comme si vous étiez la présentatrice vedette de MTV ou un mannequin de chez Valentino.” »

Voir des résultats doit être très satisfaisant pour vous ?

« Je suis très fière lorsque je vois marcher mes élèves dans la rue avec grâce et élégance ! Elles sont si "féminines" et cela n’a rien avoir avec la taille, l’âge ou la corpulence. Sous couvert des grands mouvements féministes, la féminité s’estompe. Vive les cours de maintien de Nadine de Rothschild ! Les nouvelles générations doivent comprendre à quel point l’image est importante. ‘L’habit ne fait pas le moine, mais permet l’entrée au monastère’ dit mon amie Myriam Donati, conseillère en image. Se tenir bien droit, maîtriser sa posture, la façon de s’exprimer sont autant de signaux qui optimisent les opportunités dans une vie. Concernant la force, je pense que cela va de pair avec la démarche expliquée précédemment : ce n’est pas le corps qui dicte le mental mais le mental qui décide du corps que l’on choisit. »

 

Aujourd’hui, vous assurez des cours en petits groupes ou individuels à domicile, mais aussi en entreprise. Quel sont les avantages pour vos clients de s’entraîner au bureau ? 

 

« Un actif consacre plus de 50 % de son temps disponible au travail. Ses conditions de travail affectent sa santé physique et mentale, mais aussi sa performance professionnelle. Maux de dos, fatigue, dépression, burn-out, sont autant de maux dont souffrent de plus en plus de salariés. Il n’est pas étonnant que les sociétés les plus avancées en termes de leviers de performance placent l’équilibre vie privée/ vie professionnelle et les conditions de travail au cœur de leurs enjeux. Donner à l’employé les outils lui permettant d’améliorer son état général, et donc sa productivité, devient une carte gagnante pour un chef d’entreprise. Un employé peut avoir honte de faire de la gym dans son bureau à l’heure du déjeuner, mais si la séance est proposée, et financée par son boss, l’approche est différente et super efficace. Quant au sport à domicile, c’est une réponse simple à la problématique du smart working. Il permet à l’employeur de s’assurer que ses équipes “déconnectent” et gèrent activement un mix travail/détente leur permettant de parvenir à l’équilibre indispensable à leurs performances professionnelles. Les entreprises qui coopèrent parviennent déjà à chiffrer la baisse des arrêts de travail et à remarquer les améliorations notoires de compétitivité. »

Vos projets ?

« Entrainer et enseigner le sport restent ma ligne directive mais mes dernières expériences de santé marquent de façon indéniable un tournant dans ma vie professionnelle. Un livre est en cours concernant la force et la féminité. Un beau livre avec de magnifiques photos qui donneront une lumière encore plus artistique à ma discipline de coaching et de fitness haute couture. Un livre différent de tous les autres sur le sujet ! L’écriture est en cours, je cherche un éditeur pour une publication avant Noël l’année prochaine. Je souhaite rendre hommage à toutes les femmes qui m’ont éclairées par leur force intellectuelle, physique et mentale. Mais mon souhait est avant tout d’être un témoignage positif et une aide pour toutes celles qui souffrent en silence. Je veux leur dire que tout est possible. Je voudrais partager les clés avec toute une nouvelle génération parfois déboussolée entre le haut débit d’images de réseaux sociaux et l’affirmation de soi-même, la confiance, l’affirmation. Je veux stimuler celles qui doivent jouer la montre contre le temps, accompagner celles qui doivent se relever. Je veux dire à toutes les femmes : “The show must go on !” Une école pourra peut-être en découler, ce serait mon rêve. »

 Lire d’autres articles : www.qualitymonaco.com

 


 

Nathalie Tamarindo's success on the Côte d'Azur is due to the atypical profile of this unusual coach: an athlete and former dancer, she has experienced the suffering and joys of recovery from two successive cancers. She came out of these ordeals stronger and more beautiful than ever and came up with a new way of looking at sport: Body Bloom. "The power of movement, differently": a visionary approach to coaching that is of great interest to us all, especially in this post-pandemic period when we are all rather stressed, physically and mentally! Nathalie Tamarindo helps her clients, both men and women, become stronger. She reserves particular attention for women, whom she helps to develop a healthy sense of femininity. Her Body Bloom method combines complementary disciplines that act on both the body and the mind. A new approach to body intelligence!

tamarindo"The essence of femininity is to absolutely love being a woman. "Madona © Photo Alon Assouline

"In life, attitude and posture play a fundamental role. I've created programmes for getting back in shape or for pre-sport warm-up, as well as some - like 'Feminine Express' - that are more tied to self-expression. During the lesson, I teach women how to use their bodies and their posture as an expression of elegance and femininity, how to arrive at a meeting or a society cocktail party, how to sit on a sofa or walk down the street... We work on everything."

There we have it: Nathalie Tamarindo reshapes us, top to bottom.

One might imagine her on the beaches of Los Angeles or the lawns of Central Park, her fitness equipment tucked under her arm… But no! It’s on the Côte d’Azur that 15 years ago she decided to lay her magic carpet. It is here that she flies from one rendezvous to the next like a wizard of well-being. We want to be beautiful like her, but especially to confront life with greater strength thanks to her sport coaching. No gym, just made-to-measure meetings at home, at the office or out in nature. From Monaco to Saint-Tropez, she can be found in the circles of the élite of health and well-being!

QualityMonaco met with Nathalie Tamarindo to learn about her path and the secret to her success.

How did you discover your strength?

 “It was during the summer when I was 17 that I first thought about it. I had got a job as a dance instructor at the Club Med in Djerba, and as soon as I arrived I was put in front of a hundred participants. I was petrified for 10 seconds, then I just plunged right in. I remember how thrilled I was when I saw everyone having fun.”

 

This experience made me realise that I wasn’t a follower but a leader. From that moment on, I have had the will to face every challenge of my life with positivity.

 

It’s been said that you represent haute couture fitness. Can you tell us about this?

 “I really like the term ‘high fashion’, since I create a personalised regimen for each of my clients. My method isn’t limited to sport: beyond appearance and muscle, I want to bring out the strength and elegance that lies in each of my clients.”

tamarindo"There is a strength in me, a fierce will, that pushes me towards hope and light. "Yves Saint-Laurent © Photo Alon Assouline

You studied jazz and classical dance at the Rosella Hightower International School. Today you are among the most sought-after coaches on the Côte d’Azur. How did dance influence the development of your method?

“I’ve been dancing since I was 5 years old. For me, it is art. It has also been a school of life. My first instructor instilled a taste for body work: repeating exercises over and over again, so the body learns to serve rhythm, expression and feelings. Our bodies are the instrument we use to deliver a message to the audience. I ask my clients to really invest in their work with me because I learned early on that the desired result can only come with consistent and conscientious work. Muscles develop, form tightens and gestures become graceful. It’s a constant discovery of the body’s possibilities. Physical suffering is an integral part of dance. Dancers learn to place mind over matter and push through the pain, to challenge themselves and to accept themselves as they are in the face of the omnipresent mirror.”

Speaking of mirrors, today Instagram pushes us to alter our image. Is this a new form of non-acceptance?

“Rosella Hightower was exceptionally kind to me when I was an instructor in her school. She pushed me toward my own personal expression and to dance the dark part that lived inside me. At the age of 19, I was struggling with some complicated family relationships as well as being self-conscious about being what I felt was too top heavy. My jazz instructor, Monica Saëz, taught me to use my form to impose myself. She herself would walk into a room and have all eyes on her. I’ll add that I had gone to secondary school at a theatre school, where I learnt a lot about myself and others.”

Can you give us an example of something from your time as a dancer that taught you to impose yourself the way you teach in your courses?

 “In my first course with Madame Saëz, when I was just 19, a girl trod on my toes during a choreography. She stopped the music and told me to trod on the girl’s toes in front of a class of 30 people I didn’t know! Then she put me in the front row and never let anyone take my place or trod on my toes ever again. She was like a lioness in action, teaching me the deep roar I needed to dance.”

You often say in interviews that your method helps improve endurance and overcome stress. Did dance teach you this as well?

 “Yes, in fact, it did. I learnt the perseverance I needed to face my first cancer ordeal from another of my dance instructors, Karine Plantadit. She taught a form of jazz dance that comes from your guts. I also owe a lot to my last instructor, Christophe Duveau-Villeger, who taught me his ‘Aesthesic’ method, which develops a better way of managing stress and perfects gesture, posture and a deeper way of listening to yourself in order to optimise physical and mental balance.”

 

Before becoming coach to the élite on the Côte d’Azur, you spent 10 years teaching dance to young people. What pushed you to change your path?

 

“Earning my instructor certification at the age of 19 didn’t make me an instructor! I learnt to teach by teaching, particularly young students. In the early years of this century hip-hop was popular, and my students expected dance to be fun. This didn’t really appeal to me, so I changed direction. I began to work with fitness training using Power Plates, which were quite trendy at the time. It took me a few years to realise that it wasn’t these machines that were getting results but rather my way of teaching. So I opened my Health Club at the Palm Beach hotel in Cannes. Facing the sea, it was the ideal setting for getting in shape. I was well aware that I wasn’t working with future dancers, so I took all the essential elements of what I do and arranged them in a way that gets consistent results relatively quickly.”

tamarindo"The vessel of femininity: curvaceous in the bow, majestic in the stern and peppery in the hatches. "Louis de Vilmorin © Photo Alon Assouline

Do you have a special teaching technique?

“My approach is pluri-disciplinary: cardio, posture through developing deep muscles (using Pilates, barre au sol and yoga), and aerobic work for line and form. I push for an awareness of the body and the fundamental understanding of what the body is accomplishing during exercise.”

Other than your method, it’s your spirit that keeps your clients coming back again and again.

 “My teaching methods are effective because they are simple. I share what I learnt during my apprenticeship: hard work, perseverance and pushing yourself. Motivate, encourage, understand, listen, inspire dreams, believe, identify concrete objectives… these are the things I focus on to ensure that my students never give up.”

People talk about your ability to observe and understand others. Surely this is part of your success.

 “I learnt to detect certain codes. I know and I feel when my students aren’t feeling well, when they can’t concentrate, when they are weighed down by daily life, exhausted and frustrated by their problems. I’ve got a really high degree of empathy, but pushing them is also part of my job. I adjust my classes according to the energy in the room with groups or according to mood with individuals, taking every possible opportunity to teach constructively and productively.”

tamarindo"When a woman does not live sufficiently with her body, the body ends up appearing to her as an enemy. "Milan Kundera © Photo Alon Assouline

You have battled cancer twice. You fought and you won through gymnastics and dance. This is absolutely amazing!

 “Hearing that you’ve got cancer is like getting hit by a sledgehammer. There are two options: give up or roll up your sleeves. I couldn’t really just walk away from the fight, not when I tell my students every day that they have to knuckle down and push themselves! So I fought. The first time I had cancer, it was muscular, and they removed a part of my gluteus maximus. I swam daily, working to build the muscle back up. Now I’m proud to wear my leggings, as though this nightmare had never happened. Then breast cancer meant chemotherapy, which was difficult, tiring and sometimes demoralising. I became my own student, experimenting daily with different ways of doing things.”

In such situations, everyone comes up with their own battle plan. Tell us more about yours.

 “First of all, diet, which is an integral part of the proper development of your metabolism. According to my onco-nutritionist at the Arche in Nice, I needed to eat things from all the food groups at meals (dairy, protein, cereals, fruits and vegetables), which I was already doing. Then sport: I never stopped taking physical exercise that makes me sweat, which gets rid of toxins and boosts hormones, a natural anti-inflammatory and source of energy. Physical and mental balance were my most faithful friends.”

Losing your magnificent hair must have been very hard.

 “Quite the contrary. In fact, I turned it into an interesting experiment. I found it to be a constructive internal exploration. After having spent years in front of mirrors learning to accept myself, I had to face feeling utterly naked! I transcended the ordeal by refusing to wear wigs, hoping to send a message to women who have to face the same thing. What a fantastic opportunity to reinvent yourself, to get over worrying about the opinions of others.”

tamarindo"We inhabit our bodies long before we think them." Albert Camus © Photo Alon Assouline

Like the actor Angelina Jolie, you carry the BRCA1 gene. How do you manage all of this emotionally?

 “I’m already well equipped for fighting this little battle, thanks to my GPS (generator of positivity and success)! All of these difficulties have brought me to understand that the physical and the mental cannot function properly if the emotional element isn’t expressed. Thick armour and a smile on my face in all circumstances were hiding negative emotions accumulated over many years. ”

 

“The body is a magic machine. If illness can get it out of whack, then there must be a way of reprogramming it. ”

 

On the advice of my writer friend Andrea Novick, I bought a spiral notebook and wrote down each of my past wounds. Then I went to Dr. Thierry Delmarre for acupuncture, which helped me throw away my negative emotions. I am convinced that the balance between body, heart and mind is the winning trio for recovery, for improving health. We’ve got to be careful of charlatans in the fields of psychology and personal development. Social media proposes a plethora of miraculous remedies. Be sure to see people with diplomas and experience, people who will listen to you.”

How does your method contribute to reinforcing both muscle and mind?

“In my sessions, I really focus on understanding the body and being mindful of the work you are doing. This brings students to the recognition that the results depend entirely on the objectives they have identified and their will to achieve them.”

Seeing results must be very satisfying for you.

“It is! And I’m very proud when I bump into my students and I see them walking with grace and elegance, with a femininity that has nothing to do with age, size or shape. The younger generation needs to learn how important image is. As my friend M. Donati, an image consultant, says, wearing a habit may not make you a monk, but it does get you into the monastery. Standing straight and tall, mastering your posture and your way of expressing yourself can optimise your opportunities in life. Regarding strength, as I implied earlier, it’s not the body that dictates to the mind but rather the mind that decides the body that you choose.”

You give courses for small groups and for individuals, both at home and in the office. What are the advantages of training at work?

 “More than 50% of a working person’s time is spent on the job. Working conditions affect physical and mental health as well as professional performance. More and more working people are suffering from back pain, fatigue, depression and burn-out. It’s hardly surprising that the most progressive companies place so much value on working conditions and work/life balance. Giving their employees the tools they need to improve their general health and well-being has a positive effect on productivity. People might be embarrassed to work out at the office at lunch time, but if it’s offered and paid for by the boss, it’s a completely different story, and it’s really effective. Working out at home is ideal for those who are smart-working, ensuring an effective mix of work and relaxation and striking a balance that improves professional productivity. Companies who are supporting this kind of activity see a drop in absences and an improvement in competitivity.”

tamarindo"A woman in harmony with her spirit is like a flowing river. She goes where she wants without pretension and arrives at her destination ready to be herself and only herself." Maya Angelou © Photo Alon Assouline

Any plans or projects for the future?

“Spreading the virus of sport is my prime directive. My own medical history has indelibly marked my professional life. I’m working on a book about Strength and Femininity. It will be the kind of book you can put on the coffee table, with fabulous photography that casts an artistic light on my coaching and high-fashion fitness. I’m still writing it and am looking for a publisher, aiming for a release date before Christmas of next year. I want to honour all the women who have enlightened us with their intellectual, physical and mental strength, serving to inspire those who may be suffering in silence. I want to tell them that anything is possible when you decide to give yourself the means to achieve it. I want to share these keys with a whole new generation, one that is often lost in the images offered on social media and lacking confidence and affirmation. I want to stimulate those who feel like they’re racing against the clock, accompany those who need to stand back up. I want to tell women that the show must go on! My dream would be to open a school.”

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